Publicado el
July 17, 2025

Finfluenceurs en France : profils clés, campagnes phares et tendances par région

Les « finfluenceurs », contraction de “financial influencers”, sont des créateurs de contenu présents sur plusieurs plateformes, dont l’objectif est d’éduquer, d’informer et de conseiller sur la finance, l’investissement, la fiscalité ou encore l’épargne. Bien que ce terme soit relativement récent, la tendance s’est installée durablement, portée par une forte demande en matière de pédagogie financière. Solidement implantée aux États-Unis et en Amérique latine, elle connaît en France une accélération notable depuis 2020. Une dynamique soutenue par la digitalisation des démarches administratives (impôts, retraite, santé), et par la montée en puissance des fintechs françaises comme Lydia, Nalo ou Yomoni.

Joven con auriculares que usa un micrófono y gesticula mientras graba su podcast empresarial
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Pourquoi les finfluenceurs ont-ils un tel impact ?

Le succès des finfluenceurs en France s’explique en grande partie par un déficit persistant d’éducation financière, reconnu par les institutions elles-mêmes, comme la Banque de France ou l’AMF. Cette lacune laisse une place importante à des voix alternatives capables de traduire les sujets complexes en formats courts, pédagogiques et contextualisés.

Qu’il s’agisse de fiscalité, de déclaration d’impôts, de fonctionnement des SCPI ou de démocratisation de produits comme les ETF ou les cryptomonnaies, les finfluenceurs savent vulgariser et contextualiser les informations financières de manière engageante. Leur force : parler le langage de leur audience, sur les bons canaux (TikTok, Instagram, YouTube, LinkedIn) et au bon moment (campagne de déclaration, réforme des retraites, actualité crypto,...).

Ce positionnement en fait des relais puissants, et désormais incontournables, pour les marques financières, les fintechs et même les institutions publiques qui souhaitent sensibiliser un public jeune, digitalisé et autonome dans sa gestion financière.

Le contexte français : pourquoi les finfluenceurs explosent-ils en popularité ?

En France, l’essor des finfluenceurs s’inscrit dans une transformation profonde des usages numériques, mais aussi des attentes en matière de pédagogie financière. Face à une population de plus en plus autonome dans la gestion de ses finances personnelles et souvent livrée à elle-même, les créateurs de contenu spécialisés dans la finance comblent un vide à la fois éducatif et culturel.

Ils s’imposent comme de nouveaux intermédiaires de confiance, capables de vulgariser des sujets techniques tout en construisant une relation directe avec leur communauté. Leur influence ne tient pas seulement à leur expertise, mais aussi à leur capacité à traduire des notions complexes en formats clairs, incarnés et utiles au quotidien.

Plusieurs facteurs contribuent à leur montée en puissance :

  • Un déficit persistant d’éducation financière : malgré plusieurs initiatives récentes, la culture financière des Français reste globalement fragile. Selon une enquête de la Banque de France et de l’OCDE de juin 2023, le score moyen de culture financière en France est de 12,45/20 (soit légèrement supérieur à la moyenne OCDE) mais seulement 56 % des Français maîtrisent des concepts clés tels que les intérêts composés et l’inflation. Par ailleurs, plus des deux tiers estiment que leurs connaissances financières sont « moyennes ou faibles », et 41 % reconnaissent ne pas disposer d’informations fiables pour gérer efficacement leur budget. Ces lacunes créent un besoin fort de pédagogie accessible, comblé en partie par les finfluenceurs,
  • Un changement profond dans les sources d’information : les jeunes adultes se tournent davantage vers les réseaux sociaux pour s’informer. TikTok, YouTube ou Instagram deviennent des relais incontournables d’apprentissage, notamment grâce à des formats pédagogiques, synthétiques et incarnés,
  • Une dématérialisation des démarches fiscales et administratives : entre le prélèvement à la source, la déclaration en ligne, et la gestion autonome de ses finances via des applications, les Français doivent désormais composer avec un univers fiscal numérique, parfois complexe. Les finfluenceurs y apportent des explications concrètes, proches du quotidien,
  • Une défiance envers les institutions traditionnelles : banques, conseillers patrimoniaux ou experts-comptables sont parfois perçus comme éloignés des réalités ou inaccessibles. Les créateurs de contenu, eux, adoptent un ton plus direct, décomplexé, voire humoristique, ce qui favorise l’engagement et la confiance.

Le succès croissant des finfluenceurs en France reflète un besoin structurel : celui d’une éducation financière accessible, incarnée et en phase avec les usages digitaux. À l’intersection de la pédagogie, de la proximité et de la confiance, ils s’imposent comme des relais indispensables pour sensibiliser les publics aux enjeux économiques du quotidien et pour les marques, comme des partenaires à fort potentiel d’engagement.

Les finfluenceurs, nouveaux prescripteurs financiers

En France, les finfluenceurs se positionnent comme des relais d’information incontournables, capables de vulgariser des sujets traditionnellement réservés aux conseillers ou aux experts. Leur force réside dans leur capacité à traduire les complexités administratives et économiques en contenus accessibles, digestes… et engageants.

Leurs thématiques de prédilection couvrent tout le spectre des enjeux financiers du quotidien, notamment :

  • La gestion budgétaire : astuces concrètes pour mieux gérer ses dépenses, épargner chaque mois, ou établir un budget réaliste en fonction de son mode de vie,
  • La déclaration d’impôts : tutoriels pour naviguer dans l’interface des impôts, comprendre ses avis de situation, ou optimiser sa déclaration via les crédits d’impôt et déductions,
  • L’initiation à l’investissement : explication de produits comme les ETF, les SCPI, ou encore le PEA, souvent à travers des formats courts, illustrés et pédagogiques,
  • La fiscalité des actifs digitaux : focus sur les cryptomonnaies, leur encadrement fiscal en France (imposition, déclaration, plus-values),
  • Les comparatifs de services financiers : décryptage d’offres bancaires (comptes, cartes, crédits conso ou immobiliers), souvent à travers des mises en situation réelles ou des retours d’expérience.

Grâce à leur ton direct, leur maîtrise des codes sociaux et leur transparence, ces créateurs incarnent une nouvelle génération de médiateurs financiers, à la fois pédagogues, influenceurs et parfois entrepreneurs.

Les profils marquants en France

Le marché français de l’influence financière se structure autour de créateurs engagés qui conjuguent pédagogie, expertise et proximité avec leur audience. Voici trois profils emblématiques qui incarnent cette dynamique, chacun à sa manière :

Jawlan Wassel (@boursogram, 64K d’abonnés sur Instagram) est le fondateur de Boursogram, une plateforme éducative sur l’investissement boursier. Certifié par l’AMF, il propose des analyses claires et structurées à travers des infographies, vidéos explicatives et sessions live. Il se distingue par une posture rassurante et didactique, combinée à une pédagogie centrée sur le partage d’expérience (engagement de plus de 1 000 élèves) 

Laurent Pignot (@laurent.cosmos.finance, 213K d’abonnés sur Instagram), analyste financier présent sur Instagram et TikTok, décrypte régulièrement l'actualité économique (inflation, politique monétaire, marchés financiers) via des formats courts, informatifs et documentés. Sa communication mise sur la rigueur et la transparence, avec une mention permanente de son expertise économique .

Thomas Mayol (@thomas.mayol, 239K d’abonnés sur Instagram) combine pédagogie et expérience terrain. Ce conseiller financier agréé (CIF) présente des contenus pratiques sur l’investissement, la fiscalité et la création de revenus passifs. Ses formats, Reels explicatifs, lives interactifs, conseils stratégiques, visent à guider l’audience vers une autonomie financière, en insistant sur les économies d’impôt liées aux investissements .

Ces profils illustrent combien le secteur des finfluenceurs en France est devenu un vecteur puissant d’éducation financière : Jawlan misant sur la pédagogie certifiée, Laurent sur l’analyse économique, et Thomas sur l’accompagnement pragmatique. Ils représentent autant d’opportunités de collaboration pour les marques ou institutions cherchant à toucher un public engagé et informé.

Professionnalisation et régulation des finfluenceurs

À mesure que le marketing d’influence s’impose dans la finance, les finfluenceurs renforcent leur professionnalisation : ils sont recherchés pour vulgariser des thèmes complexes auprès d’un public jeune et autonome. Mais leur influence impose aussi de respecter des exigences réglementaires et éthiques, essentielles tant pour la protection du public que pour la crédibilité des marques.

Une croissance et un engagement en hausse

Le nombre de finfluenceurs actifs en France a considérablement augmenté ces deux dernières années, porté par une demande croissante pour des contenus concrets sur la gestion budgétaire, la fiscalité personnelle ou encore les solutions d’épargne accessibles. Ce mouvement s’inscrit dans une dynamique plus large de recherche d’autonomie financière chez les jeunes générations, en quête de repères pratiques face à un contexte économique incertain (inflation, pouvoir d’achat, instabilité du logement,...).

Ce qui distingue les finfluenceurs, c’est leur capacité à vulgariser des sujets complexes avec des formats courts, pédagogiques et souvent scénarisés : carrousels explicatifs sur Instagram, vidéos immersives sur TikTok, Q&A en stories,… Ce ton accessible, conjugué à une proximité avec leur audience, permet de générer des taux d’engagement souvent supérieurs à ceux observés dans les secteurs plus traditionnels comme le lifestyle ou la beauté.

Ce positionnement hybride, entre créateur de contenu, formateur et prescripteur, en fait des relais d’opinion puissants, à la fois pour des marques privées (néobanques, fintechs, assureurs,…) et des acteurs publics souhaitant démocratiser des sujets liés à l’éducation financière ou fiscale.

Collaborations marques–finfluenceurs : vers un storytelling éducatif

Face à l’évolution des usages et à la méfiance croissante envers les discours publicitaires traditionnels, les marques du secteur financier (néobanques, plateformes de trading, fintechs, assureurs) ont investi massivement l’influence marketing. Mais plutôt que de recourir à des formats promotionnels classiques, elles misent sur un ton pédagogique, incarné et transparent, en collaborant avec des finfluenceurs capables d’expliquer les produits financiers de manière accessible.

Cette approche de storytelling éducatif permet de répondre à une double exigence :

  • Informer un public jeune sur des sujets souvent complexes (assurance-vie, fiscalité, épargne responsable),
  • Renforcer la crédibilité et la proximité des marques via des créateurs perçus comme légitimes et utiles.

Ces campagnes reposent souvent sur une co-construction des contenus, incluant des démonstrations, des avis d’usage, ou des cas pratiques adaptés aux préoccupations quotidiennes des audiences (optimisation fiscale, budget étudiant, achat immobilier,...).

Les finfluenceurs deviennent ainsi des relais de pédagogie financière, capables de vulgariser les produits mais aussi les comportements à adopter pour une meilleure gestion de ses finances.

Exemples de campagnes :

Thomas Mayol x Coinhouse

En 2024, Thomas Mayol, conseiller en investissements financiers (CIF) et fondateur de l'Académie des Investisseurs, a noué une collaboration commerciale avec Coinhouse, la plateforme française de cryptomonnaies. Cette collaboration s’est concrétisée par l’organisation d’un webinar dédié aux cryptomonnaies, promu via un reel Instagram où Thomas invite sa communauté à y participer, avec une mise en garde réglementaire précise : “Ceci n’est pas un conseil en investissement, investir comporte un risque de perte en capital”. 

  • Format : webinaire interactif, animé par Thomas et des experts de Coinhouse.
  • Objectif : démystifier l’investissement crypto auprès d’un public débutant ou spécialisé.
  • Transparence : annonce de la nature commerciale du contenu, cadre pédagogique visible via l’assurance réglementaire.

La démarche marque un réel passage à l’échelle pour les finfluenceurs : animation de sessions retracées, collaboration avec une marque réglementée, et contenus clairement signalés

@thomasmayol COLLABORATION COMMERCIALE entre la société française Coinhouse et moi-même pour démocratiser ensemble ce sujet. 🎯Envoi-moi ou commente « WEBINAR » et je t’enverrais directement par message privé un lien pour t’inscrire gratuitement à une Masterclass exclusive le dimanche 8 décembre de 19h à 20h, pour apprendre comment appréhender cet univers et saisir les opportunités du marché avec des experts dont Éric Larchevêque. ✅ Ceci n’est pas un conseil en investissement. Investir comporte un risque de perte en capital. Veillez à bien vous former et à vous informer en amont. 💡 En définitive, cette classe d’actif peut être intéressante dans un patrimoine, mais cela nécessite de : 1. Bien se former, comprendre les risques et ce sur quoi on investit 2. Avoir une stratégie claire 3. Investir via une plateforme sécurisée #financespersonnelles #éducationfinanciere #investir #investissement ♬ son original - Thomas Mayol

Grégory Guilmin x Trade Republic

En 2024, Grégory Guilmin (4K de followers sur Instagram),  créateur de contenu sur la liberté financière, a officialisé une collaboration commerciale avec Trade Republic, néo-broker européen. Plus qu’un simple partenariat ponctuel, il s’agit d’un programme d’ambassade assumé et récurrent, incarné sur plusieurs canaux (LinkedIn, Instagram, YouTube).

  • Format : contenus vidéo sur YouTube, posts explicatifs sur LinkedIn et Instagram, centrés sur l’investissement passif via ETF, l’épargne automatisée, et la gestion d’un portefeuille long terme.
  • Objectif : proposer un retour d’expérience authentique sur l’utilisation de Trade Republic, tout en vulgarisant les mécanismes de l’investissement progressif. L’accent est mis sur l’approche pédagogique, concrète et actionnable.
  • Transparence : le créateur signale clairement la nature commerciale du partenariat, tout en rappelant que son contenu ne constitue pas un conseil en investissement. Il s’inscrit dans une logique d’éducation accessible, au service de son audience.

Grâce à ce partenariat, Grégory a pu développer sa chaîne YouTube, aujourd’hui suivie par plus de 14,4K d’abonnés et cumulant près de 150 000 vues. Il souligne que le soutien de Trade Republic lui a permis de produire des contenus gratuits, utiles à une large audience souhaitant se lancer dans l’investissement de manière encadrée.

Ce type de collaboration incarne une nouvelle forme de marketing d’influence financière : long terme, documentée, réglementairement transparente, et ancrée dans des formats pédagogiques.

Enjeux éthiques et obligations légales

En France, les créateurs de contenu spécialisés en finance  ne peuvent pas se revendiquer conseillers financiers sans accréditation officielle (comme le statut de CIF, conseiller en investissement financier). Lorsqu'ils ne disposent pas de cette qualification, ils ne sont pas autorisés à délivrer des recommandations personnalisées ou à orienter des décisions d'investissement, sous peine de sanctions.

Le cadre réglementaire s’est durci ces dernières années, notamment avec :

  • La loi du 9 juin 2023 sur les influenceurs (visant à mieux encadrer la publicité et les partenariats commerciaux sur les réseaux sociaux),
  • L'intervention de l’AMF (Autorité des marchés financiers) pour rappeler régulièrement les règles de bonne conduite à suivre,
  • L’importance accrue de la transparence, la responsabilité et la distinction claire entre contenu éditorial et commercial.

Les obligations clés des finfluenceurs

  • Mentionner explicitement les collaborations commerciales, y compris sur les visuels ou dans les titres des vidéos,
  • Déclarer leurs revenus comme activité économique auprès des autorités fiscales,
  • Ne pas induire en erreur les consommateurs, notamment en matière de rendement ou de sécurité des placements,
  • Éviter toute recommandation individualisée s’ils ne sont pas accrédités par une autorité compétente.

Face à ces exigences, certaines marques et plateformes commencent à encadrer leurs partenariats de manière plus stricte, en exigeant des disclaimers clairs, des revues de contenu par des juristes ou des experts réglementaires, voire en collaborant uniquement avec des créateurs certifiés.

Pourquoi collaborer avec les finfluenceurs ? Avantages pour les marques

Les finfluenceurs représentent un levier stratégique puissant pour les marques de l’univers financier qu’il s’agisse de banques, d’assureurs, de fintechs ou de services en ligne. Leur ton pédagogique, leur proximité avec la communauté et leur capacité à vulgariser des sujets complexes favorisent un lien de confiance durable avec leur audience. Résultat : taux d’engagement élevés, crédibilité renforcée, et impact direct sur la conversion.

Voici les principaux atouts pour les marques :

  • Contenus à forte valeur ajoutée (evergreen) : les sujets traités (gestion budgétaire, défiscalisation, investissement progressif,...) conservent leur pertinence dans le temps, permettant une visibilité durable bien au-delà d’un simple post sponsorisé,
  • Segmentation fine de l’audience : les marques peuvent cibler avec précision des profils spécifiques,  jeunes investisseurs, freelances, salariés débutant dans l’épargne, amateurs de cryptos ou de finance durable, grâce aux données de profil et d’audience,
  • Formats dynamiques et multicanaux : les finfluenceurs exploitent les codes de chaque plateforme (Reels Instagram, vidéos YouTube, threads pédagogiques sur X ou carrousels LinkedIn) pour maximiser la portée et l’engagement,
  • Un storytelling éducatif plutôt qu’intrusif : en s’intégrant dans une narration authentique, les marques s’associent à des messages à forte valeur perçue, évitant l’effet "pub déguisée".

Des plateformes comme Kolsquare permettent d’identifier les bons profils, d’analyser la qualité de leur audience, de centraliser la gestion des campagnes, et même de faciliter la contractualisation et le suivi budgétaire.

Risques, précautions… et perspectives d’avenir pour l’influence financière

Malgré son utilité grandissante, l’influence financière soulève encore des enjeux de responsabilité. De nombreux créateurs ne disposent pas de formations réglementaires en finance ou en fiscalité, ce qui peut mener à des conseils imprécis, voire risqués pour les audiences.

Il est donc crucial, pour les marques comme pour les internautes, de :

  • Différencier les contenus pédagogiques des recommandations personnalisées,
  • Vérifier les statuts des créateurs (certification AMF, statut de CIF,...) en cas de conseils financiers concrets,
  • Encadrer rigoureusement les campagnes d’influence, avec une attention particulière portée à la transparence, à la déclaration commerciale et à la conformité des messages.

Vers une professionnalisation du secteur

L’influence financière en France est en pleine structuration. Plusieurs évolutions dessinent un avenir plus encadré et fiable :

  • Montée des collaborations avec des institutions publiques, comme les initiatives de l’AMF ou de la DGCCRF autour de la pédagogie financière sur les réseaux sociaux,
  • Renforcement des labels et certifications, à l’image du Certificat d’Influence Responsable de l’ARPP, de plus en plus valorisé dans les partenariats avec les marques,
  • Émergence d’agences spécialisées en influence financière, qui accompagnent les créateurs dans leur conformité réglementaire et leur professionnalisation,
  • Sensibilisation accrue des plateformes (Instagram, TikTok, YouTube) aux enjeux éthiques liés à l’éducation financière, avec des règles de plus en plus strictes sur les contenus financiers.

Loin d’être une simple tendance, l’influence financière s’impose comme un levier de communication pérenne. Bien encadrée, elle permet d’allier efficacité marketing, impact éducatif et responsabilité sociale.

Sobre Kolsquare

Kolsquare es la plataforma de marketing de influencers líder en Europa, que ofrece una herramienta basada en datos que permite a las marcas ampliar sus estrategias de marketing KOL (Key Opinion Leader) a través de asociaciones auténticas con los mejores creadores.

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