La Chambre de Métiers et de l’Artisanat casse les idées reçues grâce à @salistoire et une campagne live authentique

À propos de la CMA ÎDF : accompagner les artisans de demain

La Chambre de Métiers et de l’Artisanat Île-de-France (CMA ÎDF) est un établissement public chargé par l’État d’accompagner les artisans tout au long de leur parcours : de la formation initiale à la reprise d’entreprise. Avec neuf centres de formation et plus de 8 000 apprentis, elle forme chaque année des jeunes dans une grande diversité de secteurs — de la beauté au bâtiment, en passant par l’automobile, la photo, les services ou le commerce

Le défi : changer l’image des métiers manuels et parler aux jeunes

Longtemps perçus comme une voie « par défaut », les métiers de l’artisanat souffrent encore d’une image dévalorisée auprès du grand public. La CMA ÎDF voulait déconstruire ces préjugés et montrer aux jeunes que l’apprentissage peut être un choix d’avenir riche et valorisant.

« Notre défi, c’était vraiment de réussir à parler à des jeunes de 15 ou 16 ans avec leurs codes », explique Lisa Millet, Responsable Marketing, Digital et Communication Apprentissage à la CMA ÎDF. « En tant que trentenaires, nous ne sommes pas forcément sur les bons réseaux ni avec le bon langage. L’influence était une évidence pour toucher la Génération Alpha. »

La stratégie : amener les métiers à la vie, en direct

Pour rencontrer les jeunes là où ils se trouvent, la CMA ÎDF a misé sur l’influence et choisi de s’associer à @salistoire (Sali Tlb, 147K abonnés Instagram), créatrice suivie aussi sur Twitch et YouTube par une large communauté de jeunes en quête d’orientation.

Chaque mois, Sali animait un live Twitch dans un centre de formation, en immersion dans un métier, entourée d’apprentis et de professeurs. Le format était concret, interactif et humain — une manière de rendre tangibles des professions souvent mal connues.

« La force, c’était le live », raconte Lisa Millet. « Voir Sali mettre la main à la pâte, échanger avec nos apprentis, rire avec eux… ça rend les métiers accessibles et vivants. »

Le choix des créateurs : la proximité avant tout

Plutôt que de miser sur un artisan déjà influent, la CMA ÎDF a choisi un profil généraliste, incarnant la curiosité et l’exploration.

« @salistoire avait déjà une communauté de jeunes parfois perdus dans leur orientation. Son ton bienveillant et ouvert montrait qu’il n’y a pas d’échec, seulement des opportunités pour trouver sa voie. C’était exactement ce dont nous avions besoin », explique Lisa Millet.

La campagne s’est appuyée sur une stratégie multi-plateformes : Twitch pour le live, YouTube pour les rediffusions, TikTok et Instagram pour des extraits verticaux et Stories annonçant les rendez-vous.

Le rôle de Kolsquare : prouver, convaincre, simplifier

Précurseur parmi les institutions publiques à se lancer dans l’influence, la CMA ÎDF devait aussi convaincre en interne de la pertinence de cette stratégie.

« Les reportings Kolsquare ont été un vrai atout », souligne Lisa Millet. « Je peux montrer noir sur blanc combien de personnes nous avons touchées, combien ont interagi, et partager les retours du live chat. Cela me simplifie énormément la vie et ça prouve en interne que l’influence est un levier de notoriété et pas seulement de vente. »

La plateforme a aussi permis de centraliser et suivre les dizaines de contenus générés, même lorsqu’ils étaient diffusés sur différents réseaux.

Les résultats : des millions de vues et une reconnaissance accrue

En neuf lives, la campagne avec @salistoire a généré 48 contenus, soit plus de 2,5 millions de vues et près de 29 000 interactions. Au total, elle a touché près de 150 000 personnes uniques, bien au-delà de la visibilité habituelle de l’institution.

Surtout, la réaction des spectateurs a été extrêmement positive. « Dans le chat, les jeunes disaient : C’est trop cool ce partenariat, Merci de nous faire découvrir ces métiers. C’est là qu’on a vu que le format fonctionnait vraiment », se souvient Lisa Millet.

La campagne a également permis de mettre en lumière un autre public clé : « Nos professeurs et nos apprentis sont devenus de vrais ambassadeurs », ajoute Lisa Millet. « Ils étaient fiers d’être mis en avant et d’incarner leur passion. »

Perspectives : diversifier les formats et les profils

Si la première saison a reposé uniquement sur @salistoire, la CMA ÎDF réfléchit déjà à diversifier les profils de créateurs et les formats afin de maintenir la fraîcheur et la curiosité des publics jeunes.

Pour Lisa Millet, l’expérience a déjà validé une conviction : « Même si cela ne se traduit pas tout de suite par des inscriptions, l’influence est utile. Pour nous, l’enjeu est d’être connus, de casser les stéréotypes et de montrer que l’artisanat est une vraie option d’avenir pour les jeunes. »

En osant collaborer avec une créatrice comme @salistoire, la CMA ÎDF a prouvé qu’une institution publique peut innover et parler aux jeunes avec leurs propres codes. Résultat : une notoriété renforcée, des métiers valorisés, et une nouvelle génération qui regarde l’artisanat autrement.

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